Un premier roman qui sort de l’oubli le frère cadet de Léon Blum, René.
Aurélien Cressely a réussi à rendre hommage à l’implication importante de René Blum dans la culture (celui-ci a été journaliste, critique d’art, directeur de théâtre Il méritait que soit rappelé également sa fin tragique à Auschwitz.
René Blum était français et il était aussi juif, par héritage familial. Il en est mort, gazé en 1942, dès son arrivée dans les camps de la mort. Il avait auparavant passé neuf mois dans différents camps en France. Il a jusqu'au bout essayé d'être fidèle à ce que représentait son nom. Il n'a pas failli.
« Il fit honneur au nom de Blum. Son souvenir restera comme celui d'un homme bon, d'un homme d'art et de culture, d'un homme bienveillant, d'un homme intègre, d'un homme au destin tragique. En cela, la mémoire de René restera, même Par-delà l’oubli. ».
Un récit très fort qu’on ne peut oublier.
Pascale - Médiathèque des Encres / Saint-Amand-les-Eaux