A l'heure où j'écris cette première phrase, je ne sais pas si vous pourrez la lire. Parce qu'avec ce premier album du projet Josef Josef, je me sens comme la première personne qui a goûté du chocolat ; ok, c'est vachement bon, mais à quoi je compare ça, comment je le décris aux autres ?

Bon, recentrons le débat ; monsieur Eric Slabiak est violoniste, compositeur et chanteur, et vous l'avez peut-être déjà croisé au sein du groupe Les Yeux Noirs, ou à votre insu au travers de musiques de télévision et cinéma. Il est question ici de musique yiddish. Et je n'y connais fichtre rien. Bon, ok, pas que de la musique yiddish. Josef Josef la marie à la musique tzigane, au jazz manouche, au folklore des balkans et lui donne parfois des accents russes. Soit des domaines musicaux dans lequel je suis une bille aussi. Pourtant, j'ai quand même envie, sinon d'en parler, au moins de vous le faire partager, le plaisir que j'ai eu à écouter ce disque. Parce que l'occasion d'écouter de telles œuvres est rare. Ceux qui ont bien connu les Yeux Noirs ne seront pas dépaysés ; le répertoire est à peu près le même, et, euh, la composition du groupe aussi ; en gros, manque juste l'autre frangin Slabiak, Olivier, parti convoler en musique avec sa chanteuse lyrique d'épouse Laure au sein de Blaubird (qui a été plus vite à dégainer son premier album en 2018). Donc, au programme, des thèmes traditionnels modernisés, transformés, des compos, du chant polyglotte, du rythme et de l'émotion. Comment refuser une telle invitation, surtout quand c'est aussi bien interprété ? (Marc - Saint Amand)

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