En 2019 , après avoir traîné des pieds, j’ai fini par céder aux sirènes de Frank Carter & The Rattlesnakes et son rock alternatif qui chasse sur de nombreuses terres.
Et oui, c’est vrai, j’ai un un peu procrastiné aussi pour celui-ci. Parce que j’en veux un peu au groupe de m’avoir eu alors que je ne voulais pas dire, comme les autres, que leur musique, c’est quand même un peu de la dynamite (référence de ieuv inside) et qu’il est très difficile de ne pas y succomber. Et que je m’attendais un peu à ce que le résultat de l’écoute de ce quatrième album soit identique : une reddition immédiate et sans conditions. « Sticky » débarque avec son gros riff, sa verve et sa video lyrics sympa. L’affaire est déjà pliée ou presque. Le groupe, surtout réputé pour ses prestations live, se fait un devoir ici de proposer un album un peu plus travaillé, doté de petites et discrètes trouvailles sonores qui font le job et l’amènent sur le terrain de ceux qu’ « on peut écouter à la maison ». Un poil plus punk, un peu plus groovy parfois, les dix titres qui le composent n’excèdent jamais les quatre minutes ; la concision et l’efficacité vont de pair pour les anglais. On remarquera forcément la présence des invités, mais même sans eux, les titres ont une sacrée tronche. Prenez donc l’imparable « Sticky », l’épileptique « Go get a tattoo », l’electro rock « My town », la semi-ballade « Cobra queen », la groovy « Rat race »… Autant de preuves du talent de la troupe pour capitaliser sur ses acquis tout en ajoutant des Branches à son ADN. Bien joué. (Coup de coeur de Marc - Saint Amand les Eaux)