J’avais écouté et apprécié un disque précédent de The Dirty Nil, « Higher power ». C’était en 2016, et j’avais trouvé le punk rock du groupe bien sympathique et accrocheur, mais pas inoubliable.

D’ailleurs, deux ans plus tard, j’ai raté le deuxième album, « Master volume », et ça ne va pas m’empêcher de dormir la nuit (ou le jour si affinités). Avec un titre comme « Fuck art », je me doute que le groupe n’a pas échangé son style virulent et alternatif avec quelque chose de plus mellow. Ce que le chouette single « Doom boy », son clip sans prétention mais bien pensé et son riff d’entrée heavy metal me confirment bien vite. Mais pas de panique, le trio n’a pas non plus viré sa cuti pour la musique de chevelus (même si de grosses influences ressortent ici et là). « Fuck art » est encore en droite lignée Weezer première période, l’attitude punk plus appuyée. Et avec ses onze titres et trente cinq minutes, ce nouvel album n’est pas là pour vous prendre la tête. Immédiat, fun et assez évident mélodiquement parlant, il s’écoute sans mal d’une traite, amenant un parfum d’été perdu / oublié (rayer la mention inutile). Et pour tout dire, je ne me souvenais pas avoir passé un aussi bon moment avec leur premier album. Alors, il y a des chances (vous la voyez arriver la promesse d’ivrogne ?) que je sois plus vigilant sur le calendrier des sorties de ces petits gars de l’Ontario. Rafraîchissant !

(Coup de coeur de Marc - Saint Amand les Eaux)

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