Deuxième album du quatuor Londonien : de l’Indie-Rock au goût doux-amer
J’avais découvert Goat Girl après leur passage sur la radio seattleite KEXP (merci aux algorithmes YouTube), leur premier album éponyme bien que prometteur était intéressant mais pas de quoi en garder chez moi un souvenir impérissable. Mais les filles chèvres ont de la ressource et ont complètement changé les cartes de leur jeu. Clottie Cream (chanteuse guitariste et avant cela seule songwriteuse du groupe) a laissé L.E.D, Rosy Bones et Holly Hole (le reste de la bande) intervenir dans le processus créatif, et c’est une très bonne idée. « On all fours » est plus riche et abouti que leur premier essai, les guitares laissent plus de place aux synthés, les chœurs sont toujours aussi hypnotiques mais les chansons sont ici beaucoup mieux structurées. Les mélodies accrocheuses côtoient des moments de grâce instrumentale, comme sur « Jazz (in supermarker) » ou sur le single « Sad Cowboy », le chant est doux et désabusé, les synthés se marient parfaitement aux guitares. Hâte de voir où Goat Girl nous emmènera pour leurs prochaines aventures.